On est tous ravi et honoré de voir la langue bretonne portée aux oreilles de l’Europe et sincèrement Félicitations à vous pour cette belle qualification pour l’Eurovision.
Cette rencontre avec Alvan s’est faite comment ? y avait-il un projet artistique autre que juste celui de concourir à l’Eurovision?
La rencontre s’est faite d’abord entre Marine et Alvan, ils avaient évoqué l’idée de faire un morceau en sachant qu’Alvan avait déjà une ébauche du morceau. Marine nous a tout de suite mises dans la boucle et c’est comme ça qu’on a fait connaissance avec Alvan. Marine a écrit des paroles sur le morceau et voilà comment est née Fulenn.
A ce moment-là on pensait juste faire un morceau ensemble.
Peux-tu nous dire justement, comment est née cette idée de vouloir participer à l’Eurovision?
C’est le manageur d’Alvan qui nous a proposé de tenter notre chance quand il a écouté le morceau. On s’est dit que ça pourrait être une bonne idée.
Le fait de chanter en breton*, est quelque chose de particulier pour le public français y avait-il de votre part une appréhension avant de vous présenter sur scène?
Fulenn représente toute la richesse et la diversité de la France, la musique est universelle et peut parler à tout le monde.
Comment allez-vous vous préparer pour la finale?
Nous n’avons pas de planning fixe, mais beaucoup d’interviews, de répétitions à venir, et en attendant on retourne travailler et on se laisse guider.
On va tout donner !
Parlons fest-noz, vous allez continuer à vous produire sur scènes ?
Evidemment, on va continuer à chanter en fest-noz, avec Diridollou/Lavigne et Eben. Pour connaître nos dates il suffit d’aller sur Tamm-Kreiz d’ailleurs… 😉
*c’est la 2e fois que le breton est chanté à l’Eurovision (Dan Ar Braz 1996)