Présentation d’une formation novatrice en festnoz, il s’agit de Alkeemia, ou la rencontre entre Digresk et un orchestre philarmonique. Julien MOURIER (Digresk) nous parle de cette création.
Peux tu nous présenter le projet Alkemmia mais aussi comment est né l’idée de créer ce projet?
Alkeemia, c’est la fusion musicale et humaine entre DIGRESK et l’Orchestre Philharmonique des deux Mondes de St-Nazaire dirigée par Philippe Hui.
Le projet est né dans mon esprit il y a 3 ans environ, suite à une expérience vécue d’Orchestre Symphonique en 1998 avec l’Orchestre de Bruz.
J’en ai donc tout de suite parlé aux autres membres du groupe et j’ai commencé à travailler quelques orchestrations sur un ou deux titres. Je suis un peu passé pour un fou au début mais c’était aussi un beau challenge.
Alkeemia c’est plus de la musique à danser ou à bouger?
Je dirai plutôt que Alkeemia est de la musique à écouter et à danser, en espérant qu’elle soit aussi agréable à regarder.
La première a eu lieu à St Nazaire, comment a été perçu le concert tant par le public que par vous même?
La première date à St-Nazaire a été époustouflante pour nous et le public ! On a pu enfin vivre l’aboutissement de notre travail à tous, le groupe et l’orchestre.Les spectateurs et danseurs ont très bien accueilli le projet que nous leur proposions.
Que va devenir Alkeemia après Yaouank? est ce prévu de faire tourner en Festival ou est une créa éphémère?
Alkeemia est un projet qui se donne 2 ans environ, nous verrons bien si les propositions sont intéressantes. Nous espérons que Yaouank sera une belle vitrine pour nous.En tout cas on fera le maximum.
Yaouank c’est dans à peine 1 mois, comment abordez-vous la préparation de ce concert?
Nous avons eu plusieurs réunions avec l’équipe technique et ce sont de grands professionnels.Nous sommes soulagés de ce côté.On est très pressés d’y être, l’organisation fait vraiment du bon travail pour que la prestation soit de grande qualité.
Un peu de pression mais surtout de l’envie !
Un ptit mot au festivalier qui seront près de 7000 encore une fois?
Nous espérons que notre fest-noz Symphonique distillera le même bonheur que nous avons eu à le créer avec Philippe Hui, le chef d’orchestre. Il pourra ainsi faire aussi passer son message, que la musique classique doit s’autoriser à quitter les chemins tout tracés..et de même pour la musique bretonne.
Galerie photos par Aline Ganne.